Enfin, mademoiselle… maintenant que je suis agréé, il m’est permis de vous dire combien je vous aime, combien ce mariage me comble de joie…
Monsieur…
Tiens ! elle est gentille ! je ne l’avais pas encore regardée !…
Je vous avoue, monsieur, que je ne songeais pas à me marier… mais, puisque mon père l’a décidé…
Oh ! mademoiselle !… rien ne me coûtera pour vous rendre heureuse…
Vous êtes bien bon, monsieur…
Vous verrez comme c’est gentil, l’existence à deux !… D’abord, nous aurons un joli petit appartement… Fiez-vous à moi… pas de luxe ! pas de faste !… le bonheur n’est pas là !… Voyez le nid des tourterelles… quelque ? feuilles et un peu de duvet !… si vous voulez, nous imiterons ces charmants petits oiseaux ?
Oh ! moi, pourvu que j’aie un piano !
Vous en aurez un !… vous aurez le vôtre !…
Comment ?