Quoi donc ?
C’est aujourd’hui ta fête… la Saint-Alphonse…
Une calotte !
Brodée par moi, en cachette.
Ah ! chère amie ! que tu es bonne !
Et comme tu t’enrhumes souvent du cerveau l’hiver…
C’est vrai… Ca me grossit le nez.
J’ai fait ouater l’intérieur avec de l’édredon…
De l’édredon !… Elle m’entoure d’édredon ! ma parole, il n’y a pas sous le ciel un homme plus heureux que moi ! Avec ma première femme (Hermance remet la calotte sur le petit meuble), c’était la même chose… J’ai une chance de… pendu ! (Tendrement.) Hermance… (Hermance vient près de lui), tu n’as pas affaire à un ingrat, et, ce soir… j’irai lire mon journal dans ta chambre.
Tais-toi donc !
Tu ne veux pas que j’aille lire mon journal dans ta chambre ?… Dis-le donc ! dis-le donc !…Ah ! tu ne le dis pas !