Page:Labiche - Théâtre complet, Calman-Lévy, 1898, volume 06.djvu/111

Cette page n’a pas encore été corrigée
Ernest, inquiet et retirant la housse de la chaise, qu’il froisse sans s’en apercevoir.

En effet… parce que le pommard, tant qu’il n’est pas tourné…

Marjavel, à part.

Qu’est-ce qu’ils ont ?… (À Lisbeth.) Ce panier est trop lourd pour toi… Appelle ton mari.

Lisbeth, appelant.

Krampach !

Elle pose son panier et son bougeoir éteint, et va à la porte de droite, deuxième plan.

Hermance, vivement.

Je crois que tu l’as envoyé en course.

Marjavel.

Moi ?… du tout… il était là tout à l’heure !

Lisbeth, criant à tue-tête.

Ah ! Krampach ! Krampach !

Marjavel, appelant aussi.

Krampach ! Krampach !

Ernest, à part.

Impossible de les faire taire.

Voix de Krampach dans la coulisse, il chante en allemand.

Marjavel.

Il chante !

Lisbeth, ouvrant la porte.

Arrive donc, lambin !

Krampach paraît ; il est très chancelant et achève sa chanson allemande.

Tous.

Il est gris !