Page:Labiche - Théâtre complet, Calman-Lévy, 1898, volume 05.djvu/378

Cette page n’a pas encore été corrigée
Emile.

Prends donc garde, animal !

François, à part.

Par où est-elle entrée ?

Il pose le déjeuner sur la table.

Mandolina.

Allons ! à table !

Emile, à part.

Si j’ai faim, je veux être pendu !

Mandolina, à François.

Jeune homme, du citron !

François, à part, allant au buffet.

Etre obligé de servir des irrégulières ! Quel métier ! (Haut, lui présentant un citron sur une assiette.) Voilà, mademoiselle…

Mandolina.

Comment t’appelles-tu ?

François, à part.

Elle me tutoie !… (Haut.) Mademoiselle, je vous ferai remarquer… (Se ravisant.) Je m’appelle François !

Mandolina.

Les bas bleus ?

François.

Permettez… la couleur de mes bas… ne regarde absolument que moi !

Mandolina.

Il a l’air d’un ahuri… c’est un Lassouche !

François, indigné.

Un Lassouche !