Page:Labiche - Théâtre complet, Calman-Lévy, 1898, volume 05.djvu/370

Cette page n’a pas encore été corrigée
Mandolina.

Chut ! le voici… il dort.

Emile.

L’animal.

Mandolina, prenant la bougie et éclairant la figure de François.

Tiens !… ce n’est plus le même !

Emile.

J’ai renvoyé Tom, il y a trois jours, parce qu’il mettait mes pantalons… Alors j’en ai choisi un très grand…

Mandolina.

Le fait est que celui-là n’en finit pas… je lui trouve l’air bête…

Emile.

Il l’est aussi… et maladroit… il casse tout…

Mandolina.

Alors ne le réveillons pas… (Elle souffle la bougie et repose le flambeau sur la cheminée. Le jour se fait.) Quelle heure est-il ?

Emile, tirant sa montre.

Sept heures…

Mandolina.

J’ai faim…

Emile.

Mais nous venons de souper…

Mandolina.

Moi, j’ai une drôle de constitution… le souper me creuse…

Emile.

Alors je vais commander le déjeuner…