Page:Labiche - Théâtre complet, Calman-Lévy, 1898, volume 05.djvu/362

Cette page a été validée par deux contributeurs.

JULIE, cherchant à ôter les fleurs de sa coiffure et poussant un petit cri.

Ah !

GAILLARDIN, vivement

Quoi ?

JULIE.

Ce n’est rien…

GAILLARDIN, s’approchant.

Voulez-vous me permettre ?

JULIE.

Vous ?

GAILLARDIN.

Cela n’engage à rien, (À part, tout en détachant sa coiffure.) Lumineuses ! lumineuses ! (Se piquant les doigts.) Aïe !

JULIE.

Quoi ?

GAILLARDIN.

C’est une épingle !…

JULIE.

Je vous demande pardon.

GAILLARDIN.

Trop heureux de pouvoir verser mon sang pour vous.

JULIE.

Je vous remercie, monsieur… je ne vous retiens pas…

GAILLARDIN, reprenant son bougeoir.

Adieu, Julie… Bonsoir, Julie… (Il se dirige lentement vers sa chambre et s’arrête.) Vous dites ?

JULIE.

Moi ? je ne dis rien…