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Cocarel.

Nous chercherons… Mais prenez donc la peine de vous asseoir !

Colladan, passant.

C’est pas de refus.

Il s’assoit ainsi que Sylvain.

Cocarel.

Vous tombez bien !… dans ce moment, j’ai de très belles occasions… Attendez ! je vais consulter mon livre.

Il ouvre son cadenas qui fait son cric crac habituel.

Colladan, à Sylvain.

Pourquoi qu’il ouvre cette manivelle-là ?

Sylvain.

J’en sais rien…

Colladan, à part.

J’ai rencontré le plateau… j’ai refait ma provision de brioches.

Il en sort une de sa poche et la mange.

Cocarel, consultant son registre.

Voyons !… je ne lis pas les noms… vous comprenez… la discrétion est le nerf de ma profession… (Lisant.) Numéro 2403… Cela fera peut-être votre affaire…

Colladan.

Comment !… c’est des mariées que vous avez dans ce gros livre ?…

Cocarel.

Certainement !… (Lisant.) "2403… Cinquante mille francs de dot…"

Colladan.

Je voudrais mieux que cela.