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était toujours sur son siège, regarde à droite… je mets le nez à la portière de gauche et j’aperçois quatre Pierrots qui faisaient des signes au cocher pour lui demander s’il était libre… Je leur fais oui de la tête… le fiacre allait au pas…j’ouvre doucement la portière… nous descendons… les quatre Pierrots montent à notre place… et nous perdons dans la foule.

Colladan.

Pendant que le fiacre conduit les quatre Pierrots au Dépôt…

Tous se mettent à rire aux éclats.

Champbourcy.

C’est superbe, ces quatre Pierrots !

Colladan.

Et le gardien ! voyez-vous le nez du gardien ! (À Cordenbois.) Vous comprenez maintenant ?

Cordenbois.

Pas un mot !

Colladan.

C’est votre ceinture qui vous obscurcit !… mais quand on vous explique pendant une heure… (S’arrêtant.) Pristi ! que vous sentez mauvais !

Champbourcy, à part.

C’est donc lui ?…

Colladan et Champbourcy vont à la cheminée.

Cordenbois.

Encore ! Je sais ce que c’est ! (À part.) Il faut absolument que je me procure un flacon d’essence de musc… je me le verserai dans le dos.

Il sort par le fond de droite.