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vous me comblez de joie… car, moi aussi, j’en aime une autre…

Berthe.

Ah bah !

Folleville.

Et cette lettre, c’était pour rompre. (Il la déchire.) Pauvre Aloïse !

Berthe.

Ainsi vous ne m’en voulez pas ?…

Folleville.

Au contraire… puisque je ne vous ai jamais aimée… je vous trouve trop petite.

Berthe.

Par exemple !

Folleville.

C’est votre père, c’est Manicamp… qui, à la chasse aux canards… mais, du moment que je ne vous épouse plus… vous êtes la plus adorable des femmes ! (Il lui embrasse la main.) Tenez ! tenez ! tenez !


Scène VIII

Folleville, Manicamp
Manicamp, paraissant au fond, à droite,

Bravo, mon gendre ! Bravo !

Berthe.

Oh !

Elle se sauve par la gauche.