Page:Labiche - Théâtre complet, Calman-Lévy, 1898, volume 04.djvu/196

Cette page n’a pas encore été corrigée
Cécile.

Je ne puis pourtant pas lui demander ma main pour vous…

Frémissin, naïvement.

Non ! ça ne serait pas convenable ; alors, j’attendrai que ma tante soit guérie !

Cécile, vivement.

Attendre ! mais vous ne savez donc pas qu’il y a ici un autre prétendu ?

Frémissin, tressaillant.

Un autre ?

Cécile.

Installé… accueilli par mon père !

Frémissin.

Ah ! mon Dieu ! une lutte ! un rival !

Cécile.

Mais je ne l’aime pas, et, si l’on me force à l’épouser, je mourrai certainement de chagrin !

Frémissin.

Mourir, vous ? (Avec résolution.) Où est votre père ? qu’il vienne !

Cécile.

Vous parlerez ?

Frémissin.

Oui, je parlerai !

Cécile.

À la bonne heure !

Frémissin.

Envoyez-moi M. votre père !