Page:Labiche - Théâtre complet, Calman-Lévy, 1898, volume 03.djvu/447

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
Rouquérolle, bas à Lambert.

Non, c’est moi.

Lambert, passant devant Fourchevif.

Vous êtes charmante, mademoiselle… mais rassurez-vous, je ne songe pas à me marier.

Fourchevif.

Ah çà ! qu’est-ce que vous m’avez donc chanté, vous, mon intendant ?

Rouquérolle.

J’ai vu vert, que voulez-vous ?

Lambert.

Puisque vous reprenez votre nom, permettez-moi de reprendre aussi le mien… Je ne suis nullement baron… et encore moins Fourchevif.

Tous.

Ah bah !

Lambert.

Étienne Lambert, paysagiste… et bourgeois… comme vous.

Fourchevif.

Ah çà ! le vrai ?… le vrai Fourchevif ? (Avec joie.) Il est mort ?

Lambert.

Calmez votre douleur… il se porte à merveille… C’est un de mes meilleurs amis…

Fourchevif.

Mais.

Lambert.

Soyez tranquille, je ne dirai rien… J’ai simplement voulu vous prouver que chacun, noble et bourgeois, doit rester à sa place…