Pourtant, il a des droits… mon ami Gaudrion a des droits…
Aucun !
Je vous dis que si !
Je vous dis que non !
Ah ! mais…
Y a pas d’ah ! mais… c’est comme ça !… Et, puisqu’il faut tout vous dire… car vous êtes d’une curiosité !… eh bien, lorsque je me suis trouvée seule à côté de cette pauvre créature abandonnée qui tendait vers moi ses petites mains suppliantes, comme pour invoquer mon cœur… je me suis dit :
Allons, Frisette, allons, ma pauvre fille,
Du ciel il faut accomplir les arrêts ;
De cet enfant, sans appui, sans famille,
Tu ne peux plus t’éloigner désormais !
La Providenc’qui veut que tout’misère,
Rencontre un jour la pitié sur son ch’min
T’a confié les devoirs d’une mère
En te plaçant auprès d’un orphelin.
Ah ! mais c’est bien ça !
Et je l’ai adopté, c’t enfant, et je l’ai reconnu, et, pour