Page:Labiche - Théâtre complet, Calman-Lévy, 1898, volume 01.djvu/99

Cette page n’a pas encore été corrigée
Fadinard, à part.

Sapristi ! le dîner de la baronne !

Nonancourt.

Satané Veau-qui-tète !… quelle crâne maison !… J’y reviendrai quelquefois !

Fadinard.

Permettez !…

Nonancourt.

Mais, c’est égal, votre conduite est celle d’un pas-grand’chose !

Fadinard.

Beau-père !…

Nonancourt.

Abandonner votre femme le jour de la noce, la laisser dîner sans vous !…

Fadinard.

Et les autres ?

Nonancourt.

Ils dévorent !

Fadinard.

Me voilà bien !… je sens une sueur froide… (Il arrache la serviette à Nonancourt et s’en essuie le front.)

Nonancourt.

Je ne sais pas ce que j’ai… je crois que je suis un peu pochard…

Fadinard.

Allons, bien !… Et les autres ?

Nonancourt.

Ils sont comme moi… Bobin s’est jeté par terre en allant