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Émile, s’asseyant à droite.
Vous avez un cheval qui marche bien, monsieur.
Fadinard.
Pas mal… Vous êtes bien bon… Est-ce que vous l’avez suivi à pied ?
Émile.
Du tout, monsieur : j’ai fait monter mon brosseur derrière votre voiture…
Fadinard.
Ah ! bah !… Si j’avais su !… (À part.) J’avais mon fouet…
Émile, durement.
Si vous aviez su ?
Fadinard.
Je l’aurais prié de monter dedans… (À part.) Ah ! mais… il m’agace, l’Africain !
Anaïs.
Émile, le temps se passe, abrégeons cette visite.
Fadinard.
Je suis tout à fait de l’avis de Madame… abrégeons… (À part.) J’attends ma noce.
Émile.
Monsieur, vous auriez grand besoin de quelques leçons de savoir-vivre.
Fadinard, offensé.
Lieutenant ! (Émile se lève. Plus calme.) J’ai fait mes classes.
Émile.
Vous nous avez quittés fort impoliment dans le bois de Vincennes.
Fadinard.
J’étais pressé.