ngerie… un étage au-dessus… et vous vous entendrez avec ma femme de chambre…
Ça suffit, Madame…
Des rapins, des écrivassiers, des croque-notes… je ne ferai pas de vieilles dents ici.
Scène V
Cette fille manque de lyrisme !
M. de Vertchoisi et M. Ulric font demander si ces dames consentent à leur accorder la sucrerie d’un entretien.
Certainement.
Un moment ! Les deux dames courent à la glace et arrangent leur coiffure.
Faites entrer.
M. de Vertchoisi !… M. ulric. vertchoisi et ulric entrent, ils sont en bottes vernies, gants blancs, mise très élégante. {{didascalie|Salutations graves et cérémonieuses.|c}
Eh bien, cher poète, avez-vous un peu dormi ?
Moi, Madame ?… Je ne dors jamais… par principe ! Qu’est-ce que le sommeil ? la soustraction de la vie ?… qu’est-ce que la veille ? la multiplication de l’existence !
Ah ! que c’est bien dit !
Et vous. Monsieur ulric ?
Moi, c’est le contraire… je dors toujours… par principe ! Qu’est-ce que la vie ?… une angoisse, un long mal de dents… Qu’est-ce que le sommeil ?… un dentiste ! multipliez trois nuits par douze heures d’insomnies… et vous aurez trente-six douleurs.
Quelle charmante comptabilité !
Quant à nous, nous nous sommes promenées fort tard dans le parc…