unez… tandis que moi… je ne bois que du lait, sapristi !… et il ne me réussit pas…
Puisque tu es noyé.
Ce n’est pas une raison pour me planter là… Je n’ai pour société qu’un grand dindon de domestique qui, sous prétexte de me frictionner, me brosse l’épigastre trois fois par jour… ce qui me creuse horriblement.
Ce pauvre Carolus !
A qui la faute ?
Notre propriétaire nous avait déposés sur le trottoir.
Promenade continuelle de nos créanciers.,.
Nous ne sortions plus qu’avec des lunettes bleues…
Ce qui est fort laid pour des poètes…
Le moment était venu de faire une partie de campagne.
J’autorise ma femme à partir pour les eaux… avec sa noble famille !
Nous dînons à Bougival…
Mais voilà que sur les minuit tu tombes sous la table !…
Avec une bouteille de cognac… vide…
Mes enfants, je voulais m’étourdir…
Le gargotier nous flanque à la porte… Heureusement j’aperçois une lumière filtrant à travers les volets de ce cottage… Je sonne… on ouvre… Je demande des secours pour un noble jeune homme qui s’est précipité dans la Seine pour sauver un notaire, qui se noyait par mégarde.
On pousse des cris d’admiration !… et on nous offre l’hospitalité j jusqu’à ta complète guérison…
Et tu veux guérir, imbécile !
Mais si je mangeais, je trouverais la farce excellente. C’est triste à dire… mais j’en suis réduit à rôder la nuit dans le verger pour chiper des abricots verts.