Je ne sais pas, ma tante.
Mais, où allez-vous chercher tous ces mots mélodieux ?
Oh ! nous ne les puisons pas dans le dictionnaire de M. l’Académie française !
Oh ! l’Académie française !
Voyons !… calmez-vous… Que ferons-nous, aujourd’hui ?… je propose une promenade.
Adopté !
Vous paraissez aimer la campagne, Monsieur de Vertchoisi ?
Si je l’aime ?… c’est-à-dire que c’est une infirmité… je serai obligé de m’en faire opérer…
Ah ! tu crois à la campagne, toi ?
Je ne m’en cache pas… j’aime les bois, les prés, les fleurs…
Moi ! je ne crois pas aux fleurs !…
Monsieur Ulric… je vous demande grâce pour mes rosiers.
Les rosiers sont des petits bâtons qui tiennent la place des asperges…
Qu’il est amer !… Du chicotin ! pur chicotin ! (A Ulric.) Mais votre cœur est donc sourd et muet ?
Si cela était. Madame… vous seriez bientôt son abbé de l’Éppée.
Son abbé de l’Épée ! Ah ! que c’est joli ! C’est outrageusement galant !
Madame, c’est la blanchisseuse de gros !
Animal !
Butor !