Vous dînerez demain… (Elle jette le tablier à Pigeonnier.)
Ah ! c’est trop fort !… A-t-on jamais vu des animaux pareils !… Ce matin, ils ne pouvaient pas se souffrir… Et maintenant ils passent leur temps à se frotter le dos… à… (Il se retourne et les aperçoit qui dansent ; avec explosion.) Dieu me pardonne ! ils dansent !
J’ons des fourmis dans les jambes.
Et moi…dans les moulets.
Voulez-vous bien finir… ou je vous flanque à la porte !
Payez l’dédit !
Les deux dédits !
Les gredins !… ils me tiennent !… Comment m’en débarrasser ? (Tout à coup.) Ah ! quelle idée ! (Haut, et allant à son bureau.) Eh bien, oui, je te le payerai, ton dédit !
Les deux !
Non, celui de Legaloux… Voilà ton argent, file ! (Il revient au milieu.)
Quarante écus !
Eh ben, et moi ?
Toi, je te garde !
Nous séparer !
Ne plus nous voir ! J’voulions m’en aller.
Alors, paye ton dédit.
Puisque j’ons pas d’argent !
Quand on n’a pas d’argent… on cherche un ami pour lui en emprunter…