Page:Labiche, Delacour - Le voyage en Chine, 1964.djvu/94

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
POMPÉRY.

— Le premier comme le dernier.

HENRI.

— Alors, je n’ai plus rien à ménager, vous me mettez à l’aise… et je vous déclare que mademoiselle Marie sera ma femme malgré vous, malgré tout le monde.

POMPÉRY.

— Ah ! c’est ce que nous verrons… Mais vous ne me connaissez pas… Quand on devrait me pendre… le cou dans la corde… je dirais : Non !

HENRI.

— Et moi, attaché à la gueule d’un canon, je persisterais à épouser votre fille.


DUO.
HENRI.

Je suis Breton,
Vous apprendrez à me connaître.
Quand je dis oui, quand je dis non,
Je parle en maître ;
Je suis Breton.

POMPÉRY, parlé.

— Mais moi aussi,

(Chantant.)

Je suis Breton,
Vous apprendrez à me connaître.
Quand je dis oui, quand je dis non,
Je parle en maître ;
Je suis Breton.