Page:Labiche, Delacour - Le voyage en Chine, 1964.djvu/90

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

C’est charmant !
Tour à tour
Que d’amour,
Que de feux,

Dans leurs cœurs, dans leurs yeux.
POMPÉRY, avec ironie.

Ah ! bravo !
Ce duo
Est vraiment
Assommant.
En ce jour
Cet amour
Odieux

Rend mon cœur furieux.
(On applaudit et l’on crie bis.)
POMPÉRY, parlé.

— Non, non, assez, ma fille est fatiguée !

HENRI, aux dames.

— Je ne veux pas me faire prier.

(Chantant.)

Un regard de tes yeux,
C’est le bonheur suprême !

MARIE.

Mon âme est dans les cieux,
Quand ta voix dit : Je t’aime !

HENRI.
Près de moi reste, ô Léonore !

Viens sur mon cœur,
Vois mon bonheur !
Oui, reste encore !
Ma voix t’implore.
Parlons toujours
De nos amours !