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ai accordée… (Gracieusement à HENRI.) et je la lui accorderai toujours.
ALIDOR, s’oubliant, fait un pas vers MARIE.
— Ah ! mademoiselle…
HENRI, toussant fortement.
— Hum !
ALIDOR, il se recule brusquement et dit vivement à HENRI, en lui montrant l’espace qui le sépare de MARIE :
— Je suis dans mes limites.
MARIE.
— Vous êtes libre de disposer de ma main, mon père, (Marchant sur ALIDOR.) mais je m’adresserai à Monsieur, qui est un galant homme.
ALIDOR.
— Certainement, pas si près…
MARIE, marchant toujours sur lui.
— Je compte sur votre loyauté, monsieur…
ALIDOR.
— Pas si près !
(Il tourne et passe de l’autre côté.)
POMPÉRY.
— Eh bien ! il se sauve ! (L’arrêtant.) Qu’avez-vous donc ?… Allez donc !… Parlez, corbleu !…