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CHANT.
BERTHE, regardant MARIE qui tient son livre sans lire, à part.
Qu’a-t-elle donc ? d’où vient cette tristesse extrême ?
(Haut à Marie.)
— Tu ne dis rien ?
MARIE, vivement, sortant de sa préoccupation.
Qui ? moi ?… je t’écoutais.
BERTHE.
— Mais je ne parle pas.
MARIE, troublée.
C’est qu’alors, je lisais.
BERTHE.
— Non… l’on ne trompe pas une sœur qui vous aime.
Voyons, quel chagrin est le tien ?
MARIE.
Je te l’assure, je n’ai rien.
BERTHE.
— Dis quelque chose, alors… parle, je t’en supplie !
MARIE.
— Et de quoi ? du beau temps ?
BERTHE.
Non, mais de l’Italie.
MARIE, vivement.
— De l’Italie ?