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HENRI.

— Permettez… J’espère qu’un seul mot fera tomber toutes vos résistances… Cet officier qui a été assez heureux pour plaire à mademoiselle votre fille à Naples, c’est moi.

POMPÉRY, stupéfait.

— Mon gendre !

HENRI, se méprenant, lui tend les bras.

— Allons donc !

POMPÉRY, se reculant vivement.

— Mon ex-gendre… car vous ne l’êtes plus… j’ai fait casser le mariage, monsieur !

HENRI.

— Permettez-moi d’en ramasser les morceaux.

POMPÉRY.

— Non, monsieur ; ça ne se raccommode pas, ces choses-là !

ALIDOR, paraissant au fond.

— J’ai la permission pour six personnes.

POMPÉRY, à ALIDOR.

— Vous arrivez bien. (À HENRI.) Voici qui va couper court à tout… Je vous présente M. Alidor de Rosenville qui va épouser ma fille dans un mois.

ALIDOR, avec joie.

— Comment ?

HENRI.

— C’est impossible ! Jamais elle ne consentira.