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POMPÉRY, à ALIDOR.

— Mettez un caillou de plus, ça ne peut pas nuire.

ALIDOR.

— Vous croyez ?… J’en ai toujours sur moi.

(Il prend un caillou dans sa poche, puis il le met dans sa bouche et sort par le fond.)


Scène III.

POMPÉRY ; puis HENRI ; puis ALIDOR.
POMPÉRY, seul.

— Il parle presque comme tout le monde, ce jeune homme… et sauf un mot… incombusti… tibi… bibi… Est-ce que je serais obligé de mettre des cailloux ?… M. Alidor est un prétendu sérieux… le mariage va marcher… Je donnerais quelque chose pour voir ce M. Henri nous chercher sur la plage de Trouville ! Enfin, nous en voilà débarrassés… un matelot, un mousse, un homme qui sent le goudron. Pouah !

(Il s’assied et prend un journal.)
HENRI, paraissant au fond, s’approche de POMPÉRY et lui dit en le saluant :

— Monsieur, après vous le Grand Journal !…

POMPÉRY, sans le regarder, continue sa lecture.

— Oui, monsieur… je le commence !