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ALIDOR.

— Tout de suite !… (Essayant.) Incombus… ti… tibi… bibi… bibi…

(Tout le monde se met à rire.)
POMPÉRY, à BONNETEAU.

— Vous avez eu tort de lui demander ce mot-là !

ALIDOR.

— Je réussis mieux les vers… Ainsi quand je pourrai dire sans m’arrêter : « Pour qui sont ces serpents qui sif… sif… sifflent sur vos têtes ? », je serai guéri.

POMPÉRY.

— Et vous pourrez vous marier…

ALIDOR.

— Et rentrer dans la garde nationale.

BERTHE.

— Quel beau jour !

POMPÉRY.

— Il fait un soleil magnifique, mesdames, allez vous préparer.

MADAME POMPÉRY.

— Berthe, mon mantelet, ton ombrelle !

MARIE, à part.

— Et Henri qui ne vient pas !

MADAME POMPÉRY.

— Eh bien ! Marie ?

MARIE.

— Me voilà, ma mère.

(Elle sort avec MADAME POMPÉRY et BERTHE.)