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MADAME POMPÉRY, très gracieuse.
— On le voit tout de suite… monsieur… ?
BONNETEAU.
— Maître Bonneteau… Je me suis offert quinze jours de vacances… j’ai laissé ma femme à Pontoise avec ses deux filles.
MADAME POMPÉRY.
— Ah ! Monsieur a deux filles… Comme nous.
BONNETEAU.
— La première se nomme Sophie… Mais voulez-vous me permettre de prendre mon café à votre table ?…
POMPÉRY.
— Comment donc ? (À part.) Un notaire !
(On fait place à BONNETEAU.)
BONNETEAU.
— La première se nomme Sophie… C’est tout le portrait de sa mère… un peu plus grande… C’est une bonne nature, vive, expansive… mais un peu répondeuse… Je lui dis toujours : Sophie, tu es trop répondeuse.
POMPÉRY, à part.
— Qu’est-ce que ça nous fait ?
BONNETEAU.
— La seconde…
POMPÉRY, à part.
— Ah ! il est ennuyeux avec ses filles.