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BERTHE.

Je n’en ai nulle envie.
À mon âme ravie
Jamais ne s’est offert

Un spectacle aussi beau que celui de la mer.

Quelle merveille !
La mer sommeille
Et sur son bord
Grâce à la brise
Le flot se brise,
Le flot s’endort.

POMPÉRY.
Pour moi, je le proclame,
Ce beau spectacle de la mer
Parle à mon estomac plus encor qu’à mon âme,
Et je me sens un appétit d’enfer.
REPRISE DU CHŒUR.
Quelle existence fortunée, etc., etc.
POMPÉRY.

— Eh bien ! mes enfants, nous voilà à Cherbourg depuis hier soir…

BERTHE.

— J’ai déjà pris un bain ce matin.

POMPÉRY.

— Moi je suis allé au parc aux huîtres.

BERTHE.

— Est-ce désagréable que M. Maurice n’ait pas pu nous accompagner !