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POMPÉRY.

— C’est lui… Faites entrer.

(ALIDOR paraît et salue plusieurs fois sans parler.)
MAURICE, à part.

— J’ai vu cette figure-là quelque part.

POMPÉRY, bas à MAURICE.

— Il a bonne façon.

MAURICE, de même.

— Oui… très distingué !

POMPÉRY, à ALIDOR qui salue de nouveau.

— Je reçois une lettre de mon notaire, monsieur, qui m’annonce votre visite, et m’instruit en même temps du but de votre démarche.

ALIDOR, bégayant.

— Je suis fla… fla… flatté…

POMPÉRY.

— Veuillez prendre la peine de vous asseoir.

ALIDOR.

— Je ne suis pas fa… fa… fa… tigué.

POMPÉRY, à MAURICE.

— Qu’est-ce qu’il a ?

MAURICE.

— Il est ému.