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POMPÉRY, parcourant la lettre.

— Parbleu ! vous avez de la chance… c’est un billet de mon notaire qui m’annonce la visite d’un prétendu.

MAURICE.

— Pour qui ?

POMPÉRY.

— Rassurez-vous, pour l’aînée.

MAURICE.

— Bravo !

MADAME POMPÉRY, bas à son mari.

— Ah ! c’était donc la cadette qu’il aimait.

POMPÉRY.

— Ne m’interromps pas.

MADAME POMPÉRY.

— Et comment s’appelle ce prétendu ?

POMPÉRY.

— M. Alidor de Rosenville.

MAURICE.

— Quel joli nom ! un vrai nom d’opéra-comique.

MADAME POMPÉRY.

— Mais, si je ne me trompe, c’est ce jeune homme que nous avons rencontré dans le monde l’hiver dernier… Tiens, précisément chez ton notaire, et qui chante si bien la romance.