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MAURICE.
— Mais c’est me condamner à un supplice de tous les jours.
POMPÉRY.
— Alors, épousez l’aînée, ça sera fait tout de suite.
MAURICE.
— Mais puisque c’est l’autre que j’aime.
POMPÉRY.
— Alors, mariez l’aînée.
MAURICE.
— Cela ne doit pas être difficile… elle est jolie, bien élevée, musicienne !
POMPÉRY.
— Ce n’est pas si facile que vous le croyez… elle a déjà refusé cinq prétendus en cinq mois.
MAURICE.
— Diable ! un par mois !
POMPÉRY.
— Aidez-nous… Vous êtes intéressé au mariage, vous devez connaître des jeunes gens à marier à l’état-major.
MADAME POMPÉRY, entrant.
— Pompéry, le facteur vient d’arriver, une lettre pour toi.
(Elle la lui donne.)