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MAURICE.
— C’est convenu.
POMPÉRY.
— Vos visites presque quotidiennes sont loin de me déplaire… mais pourquoi les faites-vous avec un bouquet dans chaque main ?
MAURICE.
— Mon Dieu ! je n’éprouve aucun embarras à l’avouer : j’aime une de vos deux filles.
POMPÉRY.
— Je m’en suis bien aperçu. L’aînée ?
MAURICE.
— Non, la cadette !
POMPÉRY.
— Ce n’est pas possible ! Vous regardez toujours l’aînée.
MAURICE.
— Je regarde bien plus la cadette.
POMPÉRY.
— Mon ami, sondez votre cœur et vous verrez que c’est l’aînée.
MAURICE.
— Eh bien ! soit. J’aime l’aînée, mais je vous demande la main de la cadette.
POMPÉRY.
— C’est étrange ! Enfin, je n’ai rien à vous refuser…