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est auprès de lui. MARIE, qui est sortie un instant, rentre avec un verre d’eau que boit POMPÉRY, pendant que les jeunes filles et les jardiniers sortent en reprenant le chœur d’entrée.)

CHŒUR.

C’est jour de fête !
Voyez les belles fleurs,
Les brillantes couleurs.
Musique en tête,
Nous les offrons au nom
De notre saint patron.

MARIE.

— Pauvre père ! Tu n’es pas blessé ?

POMPÉRY.

— Non ! je suis furieux !

MAURICE.

— Mais vous aviez tort… vous deviez prendre votre droite.

POMPÉRY.

— Ma droite ! Pourquoi ma droite ?

MAURICE.

— C’est l’usage.

POMPÉRY.

— Ce n’est pas écrit dans la Constitution… Ah ! le drôle ! le gredin !… Si jamais je le rencontre…

MADAME POMPÉRY.

— Eh bien ! Qu’est-ce que tu feras !