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Il s’entête. J’en fais autant.
Nous fouettons… Au même instant,
Un choc affreux… et patatras,
Ma lanterne vole en éclats.
Butor ! lui dis-je… Triple sot !
S’armant de son fouet aussitôt
Il me cingle… Ah ! j’en suis ému…
Un coup… que Baptiste a reçu.
Puis, me saluant de la main,
Le drôle s’éloigne soudain.
Ah ! l’animal, le polisson !
Je lui réserve une leçon !

TOUS.

Agir d’une telle façon,
Cela mérite une leçon.

POMPÉRY, désignant les jardiniers.

— Mais quels sont tous ces gens ? Pourquoi cet air de fête ?

CHŒUR.
C’est la Saint-Fiacre qu’on souhaite.
(Offrant des fleurs à POMPÉRY.)

Prenez au nom
De notre saint patron.

POMPÉRY.

— J’ai bien l’esprit aux fleurs !… Allez vous promener !

MADAME POMPÉRY, aux jardiniers.

— Vous reviendrez plus tard… à l’heure du dîner.

(POMPÉRY s’est jeté dans un fauteuil. MAURICE