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MADAME POMPÉRY, à part.

— Laquelle ?

MAURICE.

— Mon Dieu ! si je ne suis pas indiscret…

MADAME POMPÉRY.

— N’êtes-vous pas de la maison ?… D’ailleurs, mon mari ne me pardonnerait pas d’avoir laissé partir son sauveur.

MAURICE, riant.

— Encore !

MADAME POMPÉRY.

— Ah ! vous en êtes convenu.

BERTHE.

— Voyons, comment avez-vous sauvé papa ?

MARIE.

— Oui… oui… contez-nous cela.

MAURICE.

— C’est bien simple… Je prenais un bain, il y a environ deux mois… tout à coup j’entends des gémissements dans le cabinet voisin… je frappe contre le mur et je crie : Monsieur, est-ce que vous êtes indisposé ?… Heu ! heu !… Pas d’autre réponse… Inquiet, je sors du bain… je passe un vêtement léger et j’enfonce la porte de communication… Qu’est-ce que je vois dans la baignoire ?… Monsieur votre père… très rouge et qui faisait des efforts inouïs pour fermer le robinet d’eau chaude qui était rouillé… Il cuisait !… Je comprends la situation, je tourne le robinet… Alors,