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BONNETEAU, à part.

— Parfait ! (Bas à POMPÉRY.) Chauffez !… chauffez !…

(On entend murmurer dans la coulisse.)

MARTIAL.

— Tenez… les entendez-vous ? et il ne faudrait qu’une étincelle…

POMPÉRY.

— Une étincelle…

MARTIAL.

— Oui… (Regardant la gourde de BONNETEAU.) Comme qui dirait un verre de rhum…

BONNETEAU, vivement.

— J’en ai.

MARTIAL.

— Et en y ajoutant quelques pièces d’or…

BONNETEAU, tirant sa bourse.

— J’en ai !

POMPÉRY, la prenant.

— Donnez… Chargez-vous du rhum ; moi, je me charge de l’or.

MARTIAL, à part.

— Ils marchent tout seuls !

(Il fait signe aux matelots, qui arrivent de différents côtés.)

BONNETEAU, à POMPÉRY.

— Les voici… Chauffez ! chauffez !