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POMPÉRY.
— Maintenant, il s’agit de souffler le feu.
BONNETEAU.
— Oui, sans nous compromettre… mais comment ?
POMPÉRY.
— Monsieur Alidor, vous avez la parole… Est-ce que vous donnez ?
ALIDOR.
— Non, je me recueille.
POMPÉRY.
— Vous avez la parole.
ALIDOR.
— Je ne l’ai pas demandée… je suis hors d’état d’aborder la tribune… Pardon… je vais respirer la brise…
(Il sort vivement.)
POMPÉRY.
— Décidément, il manque de ressort. (À BONNETEAU.) Allons, parlez, vous, puisqu’il n’y en a pas d’autres…
BONNETEAU.
— Je crois que M. Martial, le contremaître, est pour nous.
POMPÉRY.
— Celui qui a parlé de la Méduse ?
BONNETEAU.
— Oui… je lui ai donné trente sous… Soyez tranquille… ils sont marqués.