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BONNETEAU.
— Moi… j’ai une inquiétude… je crains que l’équipage ne défende son capitaine… et si nous nous révoltons… il faut nous révolter par la douceur.
ALIDOR.
— C’est ça… sans bouger.
POMPÉRY.
— Oui, évitons l’effusion de sang… appelons la ruse à notre aide.
BONNETEAU.
— Oui… appelons la ruse…
POMPÉRY.
— Et pour commencer, le capitaine est dans sa cabine, je vais l’y enfermer.
BONNETEAU.
— Bravo !
HENRI, à part.
— C’est une bonne idée.
(POMPÉRY va à la cabine d’HENRI, la ferme, prend la clé et la met dans sa poche.)
POMPÉRY.
— Ce n’est pas plus difficile que ça… J’ai le capitaine dans ma poche.
HENRI, à part.
— En attendant que tu sois dans la sienne ! Cette fois je vous tiens, papa beau père… Vite, mes instructions à Martial.
(Il disparaît.)