Page:Labiche, Delacour - Le voyage en Chine, 1964.djvu/144

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
TOUS.

— Pourquoi !

HENRI.

— Mes instructions sont formelles… j’ai ordre de ne relâcher qu’à Canton.

TOUS.

— À Canton !…

BONNETEAU.

— Qu’à Canton !

POMPÉRY.

— Ah çà ! trêve de plaisanteries… Vous vous moquez de nous !

HENRI.

— Monsieur, quand je suis à mon bord, je ne plaisante jamais !

POMPÉRY, atterré.

— En Chine !

BONNETEAU, de même.

— En Chine !

POMPÉRY.

— En Chine ! (Bas à sa femme.) As-tu de l’argent sur toi ?

MADAME POMPÉRY.

— J’ai vingt-neuf francs !

POMPÉRY.

— Et moi trente-quatre !

MADAME POMPÉRY.

— Tâche de le fléchir… Si nous lui faisions parler par Marie ?

POMPÉRY.

— Ma fille ! Jamais !

BERTHE.

— Papa !