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POMPÉRY.

— Comment, nous naviguons ?

ALIDOR.

— Je ne m’en suis pas aperçu… Et moi qui avais peur d’être malade !… mais ce n’est rien du tout que la mer…

MARTIAL.

— Jeune homme, méfiez-vous !

ALIDOR.

— Allons donc !

POMPÉRY.

— Et ces dames qui ne sont pas encore levées…

BONNETEAU.

— En attendant, si nous demandions à saluer le capitaine ?

POMPÉRY.

— C’est juste. (À MARTIAL.) Mon brave, nous serait-il permis de saluer le capitaine ?

MARTIAL.

— Comme vous voudrez… (Montrant le hamac.) il est dans sa chambre ; prenez l’échelle…

POMPÉRY.

— Comment ! C’est là son habitation ?

MARTIAL.

— Seulement, je vous préviens qu’il n’a pas le réveil commode.

POMPÉRY.

— C’est un loup de mer… respectons son sommeil… Puisqu’il dort, je propose d’admirer l’immensité.