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ALIDOR.

— Nous serons rentrés à Cherbourg pour déjeuner.

BONNETEAU.

— J’aurai tout juste le temps de faire ma malle… Il faut que je reparte pour Pontoise par le train de midi… J’ai reçu une dépêche, qui me rappelle pour une liquidation très importante.

POMPÉRY.

— Vous partez ? Allons… tant mieux !

BONNETEAU.

— C’est une singulière affaire… le défunt laisse cinq héritiers… et quatre moulins à vent…

POMPÉRY.

— Très intéressant.

(Il le quitte.)
BONNETEAU, à ALIDOR.

— Chaque héritier veut en avoir un.

ALIDOR.

— C’est très intéressant.

(Il le quitte.)
BONNETEAU, à lui-même.

— Or, il manque un moulin… J’espère qu’on sera obligé de plaider.

POMPÉRY, à MARTIAL.

— Partons-nous bientôt, mon brave ?

MARTIAL.

— Mais, monsieur, nous marchons.