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La faute en est à vous, qui, par un subterfuge,
Tout à l’heure en ces lieux avez trompé mon cœur,
En me faisant douter de son honneur.
Oui, devant tous,
Je le proclame, il sera mon époux !

POMPÉRY, à ALIDOR.
Cet amour, comment le détruire ?
ALIDOR, confidentiellement.
J’ai mon moyen… vous allez rire…
(Le garçon est entré et a remis une dépêche à HENRI.)

Regardez bien,
C’est mon moyen !

HENRI, après avoir lu.
Ô ciel !
MARIE.
Ô ciel !Quoi donc ?
HENRI, lisant pendant que la musique continue.

— « Ordre du ministre de la Marine enjoignant à M. Henri de Kernoisan de prendre la mer dans deux heures et de rallier l’escadre dans les mers de Chine. »

(Chanté.)
Partir en un pareil moment !
POMPÉRY, radieux.
Ah ! quel heureux événement !
(À HENRI en le narguant.)
À nous doit s’adresser votre reconnaissance.