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POMPÉRY, bas à ALIDOR.

— Hum ! Taisez-vous donc.

MADAME POMPÉRY.

— Mais ce n’est pas possible… il vient de se battre à l’instant avec mon mari.

ALIDOR.

— Allons donc !

MADAME POMPÉRY.

— J’ai entendu le bruit des pistolets.

POMPÉRY, lui faisant des signes.

— Mais taisez-vous donc.

MARIE, à part, surprenant les signes de POMPÉRY.

— Mon père me trompe !

(Elle déchire la lettre sans être vue et écrit sur une autre feuille.)

ALIDOR.

— Mais je vous affirme…

POMPÉRY.

— Maudit bavard !

ALIDOR.

— Comment, bavard… je me suis fendu en tierce et il a riposté en quarte.

POMPÉRY.

— Silence ! (À MARIE.) Eh bien ! ce post-scriptum ?

MARIE.

— Je l’écris, mon père !