Page:Labiche, Delacour - Le voyage en Chine, 1964.djvu/108

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
HENRI.

— Oh ! ne bégayons pas, ça nous retarderait… Quant aux armes, vous êtes le plus âgé… Je choisis l’épée.

LE GARÇON, à part.

— Un duel !

ALIDOR.

— Mais je ne me ba… ba… ats pas aujourd’hui… De… de… main…

HENRI.

— Oh ! non… tout de suite, je n’ai qu’une demi-heure à vous donner… (Le prenant par le bras.) Allons, marchons.

ALIDOR, à HENRI qui l’entraîne.

— Je p… p… pro… proteste.

(Ils sortent par le fond.)

Scène IX.

LE GARÇON, MARIE ; puis MADAME POMPÉRY.
LE GARÇON, seul.

— Comment ! ils vont se battre… le bègue n’y va pas gaiement.

MARIE, sortant de sa chambre, à part.

— Il n’est plus là… (Au garçon.) Vous n’avez pas aperçu M. Henri de Kernoisan ?

LE GARÇON.

— Il vient de sortir pour aller se battre.