Page:Labiche, Delacour - Le voyage en Chine, 1964.djvu/100

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
HENRI.

— Comment, s’il vous plaît ?

POMPÉRY.

— En vous jetant au visage une de ces épithètes…

ALIDOR, à part.

— Ah ! il va trop loin, le beau-père…

HENRI.

— Quelle épithète, sans indiscrétion ?

POMPÉRY.

— Celle que l’on donne à ceux qui ne sont pas braves…

ALIDOR, à part.

— Oh !

HENRI.

— Je comprends.

(Il fredonne le duo des Aveux.)
POMPÉRY, à part.

— Encore !

ALIDOR, à part.

— Ah ! il recule ! c’est bon à savoir. Je le tiens… j’ai mon idée !

(Il disparaît.)

POMPÉRY.

— Et si l’épithète ne suffit pas… je deviendrai plus clair.

HENRI.

— C’est inutile… vous êtes très clair… (Tranquillement.) Voyons, c’est un petit duel que vous voulez ?