Quoi ?… Voulez-vous un bordereau ?
Si j’en veux !… C’est-à-dire que j’en veux cinq… dix… tout le paquet.
Ah ! bah !
Le bordereau… mais c’est mon truc… ma spécialité… J’aime les femmes… et je les fais au bordereau… (S’interrompant.) Mâtin ! il fait chaud à ton guichet.
Je vous en réponds… Ma pomme est cuite.
Mon bordereau est terminé. Passons à la caisse centrale. (Il sort, troisième plan droite.)
Chaque matin, j’arrive dans une de nos grandes administrations du Chemin de fer… à l’époque des dividendes… car il en est encore qui payent des dividendes…
Ne m’en parlez pas… J’en ai mal à la gorge…
Je m’embusque, un bordereau à la main… et dès qu’une jolie femme paraît… crac !… (S’interrompant et l’amenant sur le devant du théâtre.) Viens par ici ; il fait trop chaud !
C’est pas de refus… J’ai ma chemise collée… et vous ?…
Je vois cette pauvre petite femme embarrassée de ton vi-