— Nous serons renseignés sous peu, déclara Vernon Faber.
Une semaine plus tard, lorsqu’il vint me chercher pour aller souper, mon ami m’annonça : Votre mari a obtenu un divorce et il s’est remarié cinq jours plus tard. Désormais, vous êtes libre.
— Il ne me reste qu’à jeter l’oubli sur ce chapitre de ma vie, dis-je.
Je fus très gaie ce soir-là.
À partir de ce jour, Vernon Faber vint me prendre chaque samedi au lieu d’à chaque quinzaine pour aller prendre un repas ensemble.
Il paraissait très attaché à moi et j’en étais heureuse. Nous nous entendions très bien et à de certaines heures, je me laissais entraîner à faire des rêves d’avenir. Un samedi soir, selon son habitude, il vint me chercher pour aller prendre un souper au spaghetti avec une bouteille de chianti dans un restaurant italien.
— J’ai quelque chose à vous dire, annonça-t-il aussitôt qu’il fut entré dans mon appartement. Voici quatre mois que nous nous connaissons. Je crois que vous seriez pour moi la compagne idéale. Que diriez-vous de nous marier ?
— Vous êtes l’homme qui m’a plu davantage parmi tous ceux que j’ai rencontrés et je serais certainement heureuse d’être votre femme, répondis-je.
Là-dessus, il me prit dans ses bras et m’embrassa avec ferveur.
— Alors, reprit-il, nous nous marierons sans éclat dans deux semaines à l’église Seven Virtues. Cela vous convient-il ?
— Parfaitement, répondis-je.