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Ah ! l’être qu’en ses chaînes
Enlaça la douleur,
Est jaloux de ses peines
Plus que de son bonheur.
Au sarcasme, aux risées,
Verra-t-il sans frémir,
Condamner les pensées
Qu’il apprit à chérir.

Le rossignol sauvage,
Ermite ailé des bois,
Aux cent voix du bocage
Ne mêle pas sa voix ;
Sur son pin solitaire,
Il attend qu’à son tour
La Nuit sombre ait fait taire,
Tous les chantres du jour.

Le Siècle, dans sa course
Emporté par le Temps,
Peut-il sonder la source
D’où découlent nos chants,