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lieues au-dessus de son embouchure.

Ces mêmes mines ne sont éloignées du fort Saint-Joseph, en Galam que d’environ quarante ou cinquante lieues. Le chemin par terre est très pénible, à cause des montagnes et des bois épais dont le pays est couvert. Les nègres qui l’habitent sont paresseux, indolents et sans nulle ambition. Ils ne se donnent la peine de ramasser des richesses qu’ils foulent chaque jour aux pieds, qu’autant qu’ils en ont besoin pour subsister.

Il n’est parvenu, depuis la paix de 1783, aucune connaissance nouvelle sur ces mines. Je sais que le commandant actuel est chargé, par ses instructions nouvelles, de faire de nouvelles tentatives. Puisse-t-il ne pas négliger de profiter des premières découvertes !