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serait nécessaire qu’on armât chaque année[1] un bâtiment, à bord duquel il y aurait des officiers exercés à faire des observations de longitude.

Ce bâtiment côtoierait toute la côte d’Afrique, déterminerait la situation de tous les caps et le gissement des terres, ferait des remarques utiles sur les ressources à tirer des différents pays, et sur les courants qui sont d’une violence prodigieuse, et dont il serait essentiel de connaître la direction dans les différentes saisons.

On joindrait à ce bâtiment une goélette pontée, qui tirant peu d’eau pour s’approcher de terre, ne laisserait aucun endroit essentiel sans le visiter, particulièrement les rivières qui offrent le plus de ressources pour le commerce.

Notes & Références

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  1. Voyez note 34.