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Cette île est fertile en riz, cire et autres productions. On y fait du sel et on y trouve du poivre maniguette. Elle offre partout de bonne eau. On y recueille le meilleur vin de Palme et en abondance.

Un passage étroit et peu profond, entre cette île et le bois de remarque, laisse aux bâtimens de moyenne grandeur la liberté d’entrer dans cette rivière et de remonter jusqu’à Zinquinchor, établissement portugais ; mais les frégates ne peuvent y entrer.

La rivière de Casamance vient de fort loin dans les terres, sa source n’est pas connue. On a prétendu qu’elle était une des branches de la rivière de Gambie. Outre Zinquinchor, les Portugais ont quelques autres postes sur la rivière de Casamance, pour s’assurer le commerce considérable de la cire et contenir les Feloupes, peuple sauvage, qui cherche à le troubler.

A quatre lieues sud de l’embouchure de la rivière